Le Théâtre dans la Nuit

Compagnie théâtrale

Amboise - Région Centre

LE DERNIER JOUR D'UN CONDAMNÉ
D'après Victor Hugo

Adaptation et mise en scène : Jean-Marc Doron
Monologue avec : Alain Leclerc

LE SPECTACLE
Victor Hugo avait vingt neuf ans lorsqu’il écrivit ce court roman contre la peine de mort. Il fallait, il y a plus d’un siècle et demi, faire preuve d’un certain courage et d’une prescience évidente. Son humanisme reste encore et pour toujours un modèle, une référence, pour ceux qui en dépit des mascarades politiciennes et des cuistreries bien pensantes, militent en faveur d’une société plus juste et plus fraternelle. Dans cette période difficile, cycliquement proche de grands déclins historiques où de lamentables démiurges abreuvent les âmes désemparées d’idéologies nauséabondes, il est fondamental qu’à l’ombre de cette formidable figure, nous restons fidèles à notre engagement. Cet engagement est bien sûr un engagement politique (au sens grec du mot) idéologique et plus précisément un engagement qui se veut positif auprès des hommes. Bien sûr, nous n’avons pas la prétention d’apporter des solutions ni des bouleversements intellectuels, mais nous sommes intimement convaincus, en ”humbles guetteurs du siècle” que le théâtre est un acte culturel qui doit être sans concession, un service public générateur d’idées, d’opinions et qu’il contribue à la réflexion et à régénérer la conscience.
Jean-Marc Doron

Le Dernier jour d'un condamné est, après B.F.15, le deuxième volet de la recherche que nous avons décidé de faire autour de notre société contemporaine. Depuis une vingtaine d’années, le Théâtre dans la Nuit s’est toujours attaché à mener de pair acte culturel et réflexion sociale. Mais il est hors de question que cette réflexion soit liée à un quelconque phénomène de mode. Curieusement et très humblement, notre démarche à parfois précédé ou accompagné des évènements sociaux d’importance.

Discours de Victor Hugo à l'Assemblée Nationale

Petite histoire de la peine de mort en France

LU DANS LA PRESSE :

L’HUMANITÉ :
Le spectacle touche juste, accordé qu’il est à cette admonestation du député Hugo à l’Assemblée Nationale : ”Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine”. Alain Leclerc, mis en scène par Jean-Marc Doron, l’interprète avec un métier, une force et une conviction assurée.

RADIO FRANCE :
Magistral ! Alain Leclerc de chair et de sang dans une sublime démonstration que la peine de mort est tout sauf une rédemption.

VAR MATIN :
Alain Leclerc a l’envergure du rôle, n’en doutons pas. Son interprétation tout en finesse est magnifique et a suscité le vocable de géant parmi les spectateurs... Du superbe travail.

LA NOUVELLE REPUBLIQUE :
Un siècle et demi après, le texte de V. Hugo est plus présent que jamais. La mise en scène de J.-M. Doron, d’une extrême acuité, le rend encore plus palpable, plus proche de notre quotidien. Quant à Alain Leclerc, dans sa défroque cellulaire, il est tout simplement prodigieux.

LA VOIX DU NORD :
Jean-Marc Doron, dans sa mise en scène, souhaitait mettre à nu les états d'âme du héros de Hugo. Alain Leclerc, chemise et pantalon élimés, habité, hanté et visage fou les sert de façon remarquable. Bouleversant.

AGENDA CULTUREL DU CAIRE :
Adaptant le texte du Dernier jour d’un condamné en un monologue saisissant, Jean-Marc Doron et Alain Leclerc exploitent une nouvelle dimension de l’œuvre d’Hugo. Pour la force et la poésie du texte, un spectacle à ne pas manquer.

LE PARISIEN :
Adapter Hugo n'est pas chose facile. Le théâtre dans la nuit a pourtant réussi à en faire un des monologues les plus prisé du festival off 97.