Le Théâtre dans la Nuit

Compagnie théâtrale

Amboise - Région Centre

LA MARMITE
D'après Plaute

Spectacle d'été 2016

Comédie nocturne en plein air d'après Plaute
Adaptation : Théâtre dans la Nuit
Mise en scène : Jean-Marc Doron

LE SPECTACLE

Euclion, vieil avare acariâtre, a découvert une marmite pleine d’or. Depuis ce jour, il vit dans la crainte d’être volé. Il soupçonne tout le monde de l’épier pour s’emparer du trésor. Il accueille avec méfiance son riche voisin Mégadore, qui vient lui demander la main de sa fille Phédra. Euclion ne se doute pas que sa fille est amoureuse de Lyconide (le neveu de Mégadore), et qu’elle est enceinte. Lyconide, de son côté, désire se marier avec elle. Pour mettre son or en lieu sûr, Euclion le transporte près du temple de Jupiter mais il a été suivi par Stratylax, l’esclave de Lyconide, qui lui vole son magot. Euclion se lamente dans un célèbre monologue désespéré... Mais comme dans les meilleures comédies, et après quelques joyeux quiproquos et coups de théâtre, tout s’arrange pour le mieux.

Plaute

Titus Maccius Plautus, né en Ombrie vers 254 av. J.-C. et mort en 184 av. J.-C. à Rome, est un auteur comique latin, le premier des grands écrivains de la littérature latine, Il a fortement influencé certains des grands de la littérature, entre autres : Shakespeare et Molière (l’Avare est ainsi en partie imité de l’Aulularia (la Marmite) de Plaute). Il se rend à Rome pour faire carrière. Au début Plaute travaille comme machiniste de théâtre, activité qui a sans doute éveillé son amour pour la scène. Très vite, il dévoile ses talents d’acteur aussi peut-il rapidement produire ses propres pièces qui connaissent une telle popularité que son nom suffit à remplir les théâtres. Quand Plaute meurt on lui dédicace cette épitaphe : « Postquam est mortem aptus Plautus, Comoedia luget, scaena est deserta, dein Risus, Ludus Iocusque et Numeri innumeri simul omnes conlacrimarunt »* *« Après la mort de Plaute, la Comédie est en larmes, La Scène est déserte, le Rire, la Facétie et le Divertissement, Les Rythmes innombrables tous ensemble se sont mis à pleurer. ».